«Nos agriculteurs», comme disent politiciens et éditorialistes... En tant que Français, je suis fier de mes agriculteurs qui vont pouvoir augmenter les doses de pesticides aspergés sur les céréales, les fruits et les légumes, prélever davantage d'eau pour les arroser, ajouter des antibiotiques à la nourriture des bestiaux et des volailles. Ils vont définitivement supprimer la jachère, inutile repos de la terre qui n'attend que d'être surexploitée, transformer enfin les paysages en aires de monocultures intensives, engraisser les sols au moyen d'une chimie industrielle. Nos agriculteurs, par bonheur, ne sont plus les «jardiniers de la campagne», autrement dit des ploucs, mais des paysans progressistes.
Je me pose cette question : les industriels phytosanitaires qui se frottent les mains avec délectation au vu des bénéfices à venir, consomment-ils des fruits et des légumes gorgés de leur production ? Ou paradoxalement se réfugient ils dans le bio?
RépondreSupprimerNos chers agriculteurs, matricides, ingrats et cupides, vont donner le coup de grâce à leur mère nourricière avec notre bénédiction !
Bienvenue au pays de la mal bouffe !