On m'apporte à l'instant les exemplaires de mon livre. En couverture, une photographie de l'ami Nori. On y reconnaît ce virage de l'avenue du Prince de Galles qui mène à la plage de la Côte des Basques. À droite, la villa Belsa (villa noire), sorte de Xanadu juché sur un rocher attaqué par la houle. À gauche, la falaise morte où poussent des tamaris recouvrant les restes des blockhaus de la dernière guerre. Dans la trouée, l'océan. Au loin, les Pyrénées. L'Espagne. Le quidam qui marche le long de ce boulevard du crépuscule pourrait être le philosophe sans qualités. Le paysage qui l'attend au sortir de ce goulot est une vaste baie dont la beauté a toujours tenu ses promesses de mélancolie.
samedi 22 juin 2013
Ad usum mei — 19
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J'ai hâte, cher ami. Et quel titre!
RépondreSupprimerCher Frédéric,
RépondreSupprimerLes bretons de la côte vous offrent l'asile climatique au Bar de la Thalasso, Dinard.
Ben non, ça ne se refuse pas !!!
Ou alors, avec un gros mot d'excuse.
Vous pouvez être sûr, monsieur Schiffter, qu'un exemplaire de cette perle saura trouver les mains hébergeantes et la tête exaltée d'un lecteur du Québec.
RépondreSupprimerKévin Lefrançois
Avec les copines du fancleube on ira à la librairie le 28 août. Juste avant la plage, évidemment.
RépondreSupprimerEt pourquoi pas une petite dédicace, librairie "Nouvelles Impressions".
RépondreSupprimerA gauche en sortant de la Thalasso.
Ben non, ça non plus ça ne se refuse pas !!!
ce soir, grâce à ces promesses de mélancolie, nous nous endormirons en rêvant que nous sommes tous des penseurs tristes,
RépondreSupprimerbien à vous,
catherine
Ah, quelle merveilleuse couverture ! J'ai toujours raffolé de l'impressionnante villa Belza, symbole de mon cher Biarritz (avec l'Hôtel du Palais et le Rocher de la Vierge) !
RépondreSupprimerJ'aime décidément beaucoup ce blog, évidemment pour les notes de l'auteur que je lis généralement avec plaisir, mais aussi parce que les commentateurs sont eux-mêmes bien sympathiques... ce qui nous change des forums où tout échange invariablement se solde par des noms d'oiseau.
Bon ben bonnes vacances à tous ceux qui, d'aventure, auront la chance de surfer aux Cavaliers cet été !
Guit'z
Cher Guit'z,
SupprimerC'est normal étant donné que toute personne émettant une critique envers notre génial philosophe - il l'est parfois - est au mieux insultée, au pire censurée.
D'où cette impression de luxe, calme et volupté...
Spritz
Affirmatif.
SupprimerA propos de noms d’oiseaux :
RépondreSupprimerBavard comme une pie, gai comme un pinson, fier comme un paon, bête comme une poule…
J’en oublie !
Cygne des temps… Il fait un froid de canard et les hirondelles ne font pas le printemps ; sans compter les alouettes à plumer !
Vaste programme.
(La photographie de couverture me fait songer à un autre lieu, là où se tient le manoir des tourelles, face à la baie de Somme, au Crotoy - http://www.noscotes.com/pagefr/crotoy11.php )
"La tristesse rembourse", comme l'a écrit superbement Henri Michaux.
RépondreSupprimerGrand-oncle Donatien citait souvent ces mots de Henri en regardant à travers les barreaux de la Bastille. Vu d'ici, tout est réussi, ajoutait-il en riant de bon coeur. Grand-oncle Donatien avait le coeur solide.
L'été s'annonce soyeux !
RépondreSupprimerUn abrazo.
Philippe Chauché
Qu'est-il arrivé au billet du 1er mars 2013 intitulé "le bon goût de se trahir" ? C'était ma page d'accueil, j'y avais mes habitudes, et j'allais dans le reste du blogue par cette porte dérobée en compagnie de Roland Jaccard. Et puis pfft, envolée !
RépondreSupprimerQue d'énigmes insolubles !
Catherine
La revoilà. L'énigme s'épaissit...
SupprimerJ'aime mieux ça !
SupprimerCatherine
je ne parle pas bien le basque, mais c'est la villa belza et non "belsa"!
RépondreSupprimerC'était un plaisir de vous corriger, (un rêve d'ado qui se réalise).
Bravo pour cette publication,
j'ai lu le bluff éthique, en entier, comme quoi..
thomas.