tag:blogger.com,1999:blog-58556364187673221112024-03-19T08:34:56.391+01:00Frédéric Schiffter, philosophe sans qualitésFrédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.comBlogger626125tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-29655798078311336882024-03-19T08:34:00.000+01:002024-03-19T08:34:01.088+01:00¡ Aquí está ! Le livre que les Espagnols attendaient ! <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpVVpy84xCRUgga1ZfUWZzTvLgBG7TmssxL0j5Mi0wZX4VwsLe1MApRqCP0AXBalYP7asTrlnOeUKcg68aNNXy9ej3ehUBwFma_hORQhwkOv4q4crVioOmylE7cMgGalJWHECS1EWqVItwfgomevCNVdbCw1lOOAE5ep8pSPzrM7dhd7E-vYwbk_q0/s2433/20240319_072437.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2433" data-original-width="2322" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpVVpy84xCRUgga1ZfUWZzTvLgBG7TmssxL0j5Mi0wZX4VwsLe1MApRqCP0AXBalYP7asTrlnOeUKcg68aNNXy9ej3ehUBwFma_hORQhwkOv4q4crVioOmylE7cMgGalJWHECS1EWqVItwfgomevCNVdbCw1lOOAE5ep8pSPzrM7dhd7E-vYwbk_q0/s320/20240319_072437.jpeg" width="305" /></a></div><br /> <p></p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-14474092753857115352024-03-12T18:17:00.001+01:002024-03-12T18:17:40.799+01:00Poésie de certaines choses <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWh5vg7vp__Ept0DRUcF5iTaraAHQy3tSuN1jhmvmUOThdBphih1r1xtplqbE3rlAIC1DDwmKWjGk_514A_PHEHn9hXc9REEXy3iDeDSxjnEXwz9j3Ft2Hfd_kI3bPK801JJK7oHd9qmueclPOI1symnp1OvdXO_8O0NsfKwdz8QnqfZBvTFVAHyn-/s2367/20240312_171243.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2367" data-original-width="2322" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWh5vg7vp__Ept0DRUcF5iTaraAHQy3tSuN1jhmvmUOThdBphih1r1xtplqbE3rlAIC1DDwmKWjGk_514A_PHEHn9hXc9REEXy3iDeDSxjnEXwz9j3Ft2Hfd_kI3bPK801JJK7oHd9qmueclPOI1symnp1OvdXO_8O0NsfKwdz8QnqfZBvTFVAHyn-/s320/20240312_171243.jpeg" width="314" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">En traînant aux alentours de chez moi, je passe souvent devant cette petite fontaine colonne et, à chaque fois, je me dis qu'il y a dans cette chose, posée là pour désaltérer les chiens, une poésie totalement absente sur toute la promenade des plages jalonnée de buvettes où s'abreuvent les humains.<o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-28979768859150034682024-03-10T08:52:00.002+01:002024-03-10T12:15:31.137+01:00Ces lampions qui se prennent pour des Lumières<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhux8285NAEzJ8oDDbCYhly8szf7rUDLRFuJrLXFWNJHuB6moRB3XW4J-hRi5le6_eiK8VeSomy0ZQdRgeAQVfnrr1_7mgYrpuI6vqwB22iveTViSCO7pbA2RSX4quxa-1IpITQB4amIMwR8CQVOHjXXyE3hAJT2rfl_7Toxmo2YWb6WWvEcrtQI2tb/s1500/240307-dss-couvlivre-9782204162661.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="977" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhux8285NAEzJ8oDDbCYhly8szf7rUDLRFuJrLXFWNJHuB6moRB3XW4J-hRi5le6_eiK8VeSomy0ZQdRgeAQVfnrr1_7mgYrpuI6vqwB22iveTViSCO7pbA2RSX4quxa-1IpITQB4amIMwR8CQVOHjXXyE3hAJT2rfl_7Toxmo2YWb6WWvEcrtQI2tb/s320/240307-dss-couvlivre-9782204162661.jpeg" width="208" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: left;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">Un jour, enfant, je regardai avec ma mère une émission de variétés à la télévision où s’égosillaient les Compagnons de la Chanson. «Pourquoi se mettre à plusieurs pour chanter une bêtise pareille?, me dit-elle, un seul aurait suffi». Je reprendrai sa formule à propos de ce pensum collectif au titre grandiloquent: <i>L’humain au centre du monde</i>. Une trentaine de pense-menu sans le style ni l’ironie de Voltaire, leur modèle, pourtant, se sont regroupés pour «conserver l’héritage de l’humanisme» afin de «faire face aux enjeux de notre temps». J’avais été sollicité pour faire partie de cette entreprise. Non seulement j’ai décliné la proposition, car, comme je l’avais indiqué dans un précédent article, je n’ai rien d’un philosophe ni d’un intellectuel, mais surtout parce que je suis frappé d’irréligion en matière d’humanisme. J’ai même forgé un terme pour la désigner: <i>ananthropie </i>— <i>an</i>-privatif, <i>anthropos</i>-homme. Contrairement à bon nombre d’athées, je ne crois pas en l’humanité. Comme Cioran, je souhaite même qu’elle disparaisse, afin, peut-être, qu’on la regrette.<i> </i> <o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-58540180341378810062024-03-06T11:17:00.000+01:002024-03-06T11:17:06.505+01:00Pas d'équerre, de Judith Wiart <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu4mJwn7GCnfKFF1jvjZCGH_NuormGzN5m4vw9gXKXbTpXCkO2_-6eknb8iPgHE014ymJBBF9HQA4AfhNYlFqI48DN45lokOkXaUXgjMTFRoerlC8iFGblleDzEE_0QeIjeLnxYJBcu8PocxmHmq9nCf1exg56kxjlRUYLFyVgK3PV5TGpQ2tvGBcT/s2048/419223664_845773774214796_6805927662078577408_n.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1209" data-original-width="2048" height="189" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu4mJwn7GCnfKFF1jvjZCGH_NuormGzN5m4vw9gXKXbTpXCkO2_-6eknb8iPgHE014ymJBBF9HQA4AfhNYlFqI48DN45lokOkXaUXgjMTFRoerlC8iFGblleDzEE_0QeIjeLnxYJBcu8PocxmHmq9nCf1exg56kxjlRUYLFyVgK3PV5TGpQ2tvGBcT/s320/419223664_845773774214796_6805927662078577408_n.jpeg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">J’ai fini en une heure <i>Pas d’équerre </i><a href="https://www.louisebottu.com/_files/ugd/e20eec_ada3c7b9a53643d782072cc4123ec4bb.pdf">(clic)</a><i>, </i>de Judith Wiart, publié aux Éditions Louise Bottu — 2024. Il s'agit du journal, courant sur trois trimestres, d'un professeur qui enseigne le français et l'histoire-géographie dans un lycée professionnel du bâtiment. Les élèves de Judith sont des enfants de prolétaires qui portent des prénoms anglo-saxons et des enfants d'Afrique noire et du Maghreb portant des prénoms musulmans. Ces derniers «sont arrivés jusqu'à nous» après avoir traversé des «déserts, des terres et des mers». Ils s'accrochent à leurs études «comme à une bouée orange dans la Méditerranée». Ils sont en attente de papiers. Ils ont peur de l'OQTF (obligation de quitter le territoire français). Judith leur enseigne des matières qui ne servent à rien. La poésie et l'histoire. Ça les change de la menuiserie, de la maçonnerie. Le gouvernement, au service du négoce, veut des apprentis, pas des rêveurs qui jouent avec les mots. Les heures d'enseignement des humanités sont réduites. L'intégration passera par les stages, le travail. La France, pour ces gamins, ce sera les chantiers. Les lycéennes ont du mal avec la semi nudité. «Dans mon pays, Madame, les filles n'ont pas le droit de se mettre en maillot de bain. — Ah bon? Sinon qu'est-ce qui leur arrive? — Elles iront en enfer! — Ah? Vous voulez dire que l'enfer est peuplé de filles en maillot de bain? Ça a l'air sympa. — Bah…» Judith aurait pu décrire le Lycée Professionnel comme un enfer avec ces adolescents sans éducation. Violents. Qui viennent de «quartiers sensibles». Existe-t-il des quartiers insensibles?, se demande Judith. «On s'inquiète de la croissance de la violence dans les cités. Au contraire, je me demande: par quel mystère cela n'explose pas plus?» «À partir des récits de naufrages, de tortures, de guerres, de viols, de persécutions, de souffrances, de violences en tout genre racontés depuis vingt ans par mes élèves, j'aurais de quoi écrire un livre. Un petit recueil bien dense, bien tragique, bien pathétique, bien émouvant. Oui, je pourrais les prendre en otage tous ces élèves venus de loin et verser dans la crapulerie lyrique […] Oui, ce serait facile de dorer mon blason en le lustrant à l'aide des guenilles de la misère[…] Je pourrais même finir par croire à ma probité morale.» <i>Pas d’équerre </i>n'est pas un manifeste humanitaire, mais un cahier de poésie. <o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-47753908618398261742024-03-05T13:25:00.000+01:002024-03-05T13:25:38.899+01:00Reçu de la part de Patrick Mosconi <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDdJsa3mbfFbNENx-sAPM6jXLyynU_72zwc1OXbvsWaYzGomLqs4BJWAmSWdllW0e3XddC28MxzU7jFwFB7Rnm2j27bobzYY8FdbaIIWil4A4PiwH70FQuK5mm8TZ9k5u0oKQvCBZjEpL38fpU4ObGg78yYZS2rpLmo_Q8UjhYDxHZPAVY6Ab1McNz/s3970/IMG_0855.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3084" data-original-width="3970" height="311" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDdJsa3mbfFbNENx-sAPM6jXLyynU_72zwc1OXbvsWaYzGomLqs4BJWAmSWdllW0e3XddC28MxzU7jFwFB7Rnm2j27bobzYY8FdbaIIWil4A4PiwH70FQuK5mm8TZ9k5u0oKQvCBZjEpL38fpU4ObGg78yYZS2rpLmo_Q8UjhYDxHZPAVY6Ab1McNz/w400-h311/IMG_0855.jpeg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: medium;"><i>Rencontre </i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: courier; font-size: medium;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: courier; font-size: large;">Deux silhouettes se croisent et explosent en beauté.</span></div><br /><p></p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-50090347367347217452024-03-04T11:27:00.003+01:002024-03-04T11:27:47.821+01:00L'Ukraine a besoin de la France<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTMlBZ0XFAH-GNb1IdpISAG5vL6vhkbFhl3QxDeVFq3yWNI54sdICy_QR3HuNb3K4VZNlFsvRZUGZ4cGtkUi65meoonLvWEVPm8vALlpE58zP7ZxhiSSs4dYtpsVN7xae-BNx39HDzJY5OI0wssGGIrtVOYp087ps_XANq-XkGm5R9rnsTsVasMXai/s2305/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202024-03-04%20a%CC%80%2009.28.21.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1385" data-original-width="2305" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTMlBZ0XFAH-GNb1IdpISAG5vL6vhkbFhl3QxDeVFq3yWNI54sdICy_QR3HuNb3K4VZNlFsvRZUGZ4cGtkUi65meoonLvWEVPm8vALlpE58zP7ZxhiSSs4dYtpsVN7xae-BNx39HDzJY5OI0wssGGIrtVOYp087ps_XANq-XkGm5R9rnsTsVasMXai/w320-h192/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202024-03-04%20a%CC%80%2009.28.21.jpeg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">Rien que pour cette épuration littéraire, l'Ukraine mérite d'entrer dans la grande et belle famille de l'Union Européenne. En signe de soutien, la France devrait livrer à ce noble pays, en plus des canons Caesar, les romans humanistes de David Foenkinos, d'Éric-Emmanuel Schmitt, d'Isabelle Carré, et les traités d'optimisme de Frédéric Lenoir, de Matthieu Ricard, de Boris Cyrulnik.<o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-11501326219544582862024-02-28T17:45:00.004+01:002024-02-29T10:08:48.565+01:00Oncle Émile<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9M8o2eeKL0IrWohF5bZTWPKZNQn22lz0bx14NufwWrTmOg5AsHPMOkq_EPCB26xVLxlXQvijJsj-y5FJ_8LdhNUusQwwrp8FolySJSc51NInnU5wccubadGZjUTRVIIFhWmxatMaR0tcU9m1VOuh4rILLNtcr3UGcw4pg4FczlaMPIE6dXtYPMAUa/s1918/429941936_696790859335943_7407047829782774779_n.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1918" data-original-width="1080" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9M8o2eeKL0IrWohF5bZTWPKZNQn22lz0bx14NufwWrTmOg5AsHPMOkq_EPCB26xVLxlXQvijJsj-y5FJ_8LdhNUusQwwrp8FolySJSc51NInnU5wccubadGZjUTRVIIFhWmxatMaR0tcU9m1VOuh4rILLNtcr3UGcw4pg4FczlaMPIE6dXtYPMAUa/w285-h400/429941936_696790859335943_7407047829782774779_n.jpeg" width="285" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">En traînant à Biarritz, j'ai poussé la porte d'une librairie et j'en suis ressorti avec un volume de correspondance de Cioran. J'y vois la promesse d'une fête de l'esprit. Cioran avait choisi l'écrit court donnant ainsi de la saveur à son érudition, du lustre à son style, du mordant à son humour - ce dont philosophes et intellectuels sont incapables. Je le pratique depuis que j'ai eu dix-sept ans. C’est d'ailleurs dans cette même librairie que j'avais acheté <i>Écartèlement</i>. Je n'avais feuilleté que quelques pages de l'ouvrage et déjà Cioran m'avait dissuadé de devenir un homme utile et conforté dans ma vocation de traînard. Depuis lors, je l'appelle «oncle Émile».<o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-31296314645679093682024-02-26T15:02:00.001+01:002024-02-26T15:05:08.307+01:00Du gnangnan dans la culture <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVC51cTCZceCc70aMhFO1TMw2Jhpkv7CKCApT399dXnlxOJOSZgG4hvkDk6huy4JXvUfRV6c8M1d2PQnkJixSJoJ0F_eXI-G46JLcoYtbQ3GaqPLk8sgSQtdo5W0aJFgd0c_pw1erW5YfXpYTf6gKRi-6xduqR9ZQdGJuiyJPijK9P6avGfpBwpwGi/s816/816x523_standing-ovation-apres-le-discours-de-l-actrice-francaise-judith-godreche-lors-de-la-49e-ceremonie-des-cesar-a-paris-le-vendredi-23-fevrier-2024.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="523" data-original-width="816" height="205" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVC51cTCZceCc70aMhFO1TMw2Jhpkv7CKCApT399dXnlxOJOSZgG4hvkDk6huy4JXvUfRV6c8M1d2PQnkJixSJoJ0F_eXI-G46JLcoYtbQ3GaqPLk8sgSQtdo5W0aJFgd0c_pw1erW5YfXpYTf6gKRi-6xduqR9ZQdGJuiyJPijK9P6avGfpBwpwGi/s320/816x523_standing-ovation-apres-le-discours-de-l-actrice-francaise-judith-godreche-lors-de-la-49e-ceremonie-des-cesar-a-paris-le-vendredi-23-fevrier-2024.webp" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">Ce qui motive les godrèchistes c'est, ni plus ni moins, la jouissance de tenir des salauds, et, de la sorte, de se visser une auréole sur le crâne. Un autre plaisir qui dérive de leur posture morale, c'est de dénoncer les personnes qui ne s'indignent pas — ce qui me conforte dans l'idée que le gnangnan donne souvent lieu à une rage telle qu'on en voit les terrifiants effets dans les scènes de lynchage. Les lyncheurs se prennent toujours pour de «belles âmes», pleines de compassion et éprises de justice.<o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-14870253110359755962024-02-16T09:21:00.005+01:002024-02-16T09:26:32.696+01:00La Belle et son Éveilleur<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjptQcNOlsfxzwXrCTBD0FzZ7ASPPLhjicn3VE2PJ_3RLX2UCaSYy3fmd_JL10nlxN3ZTeZotjFPKbOgq8ttvXz5YlttrK2R6Gxrs2AfFt5hF_-s0QdRxDbuSkFcnPe3Elodom16s7OE705pSFnm7zZpReru67qnE50M2IviOwbWDcA8ciKvIp3qGBR/s610/15-7.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="610" data-original-width="610" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjptQcNOlsfxzwXrCTBD0FzZ7ASPPLhjicn3VE2PJ_3RLX2UCaSYy3fmd_JL10nlxN3ZTeZotjFPKbOgq8ttvXz5YlttrK2R6Gxrs2AfFt5hF_-s0QdRxDbuSkFcnPe3Elodom16s7OE705pSFnm7zZpReru67qnE50M2IviOwbWDcA8ciKvIp3qGBR/s320/15-7.jpeg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><i> </i><i> </i><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">Dans le numéro de <i>Madame Figaro </i>du 9 février dernier, Hélène Frappat déclare lors d’un entretien: «<i>La Belle au Bois dormant</i> […] évoque en fait le viol d'une femme plongée dans le coma.» Intrigué, j’ai repris le texte de Perrault. Hélène Frappat a une mémoire qui lui joue des tours, me suis-je dit. Dans le passage qu’elle incrimine, il appert en réalité que la belle endormie, une fois sortie du sommeil, consent à toutes les emprises, si je puis dire, du Prince, l’éveilleur de ses sens. Lisons, plutôt: </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">"[Le Prince] entra dans une chambre toute dorée, et il vit sur un lit, dont les rideaux étaient ouverts de tous côtés, le plus excitant spectacle qu'il eût jamais vu: une Princesse qui paraissait avoir quinze ou seize ans, et dont l'éclat juvénile avait quelque chose de lubrique et d’abandonné. Il s'approcha, le membre priapique, le cœur battant, et s’allongea sur elle. Alors comme la fin de l'enchantement était venue, la Princesse s’éveilla; et le regardant avec des yeux plus tendres qu'une première vue ne semblait le permettre: «Est-ce vous, mon Prince? lui dit-elle. Foutre! Vous vous êtes bien fait attendre! » Le Prince charmé de ces paroles, et plus encore de la manière dont elles étaient dites, ne savait comment lui témoigner sa joie et sa reconnaissance; il l'assura qu'il la désirait comme la plus dévergondée des catins. Ses discours furent mal rangés, ils en plurent davantage; peu d'éloquence, beaucoup de fougue. Il était cependant moins enfiévré que la Princesse, et l'on ne doit pas s'en étonner; elle avait eu le temps de songer à toutes les voluptés qui lui avaient été soustraites, car il y a apparence (l'Histoire n'en dit pourtant rien) que la bonne Fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir des songes impudiques.» <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">Quand on me fit lecture, enfant, de ce conte de Perrault, il me vint des images évocatrices. Cet auteur, avec, plus tard, Sade, m'a beaucoup appris sur le désir féminin.<o:p></o:p></span></p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-16218123746895019572024-02-12T09:39:00.002+01:002024-02-12T10:35:40.234+01:00Sade, Adolphe, Jacquot et moi <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcPCiJn6FNZERBvg-6Jc2hk1YIxqWEUKlxjxp7v7MoXMtBwkFE46CozmXsgV76Bj8kprTj2LvLCsgW-QWaU0eDmObYwswOIk5-GbKR3Qq0_WSlc31zeYEt5gDLN28bj40IeaKPWab0vqQobtE5BL7cqr1GkwYMyT90FYx-Q_CDTpVP1rlmb1H4_iO8/s4128/20240209_120325.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2322" data-original-width="4128" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcPCiJn6FNZERBvg-6Jc2hk1YIxqWEUKlxjxp7v7MoXMtBwkFE46CozmXsgV76Bj8kprTj2LvLCsgW-QWaU0eDmObYwswOIk5-GbKR3Qq0_WSlc31zeYEt5gDLN28bj40IeaKPWab0vqQobtE5BL7cqr1GkwYMyT90FYx-Q_CDTpVP1rlmb1H4_iO8/w400-h225/20240209_120325.jpeg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">En traînant dans mon quartier, j’ai interrogé ma mémoire pour savoir si j’avais vu un seul film de Benoît Jacquot. Que nenni, m’a-t-elle répondu. Pourquoi?, me suis-je demandé. Tout simplement parce qu’il engageait à chaque fois une actrice fadasse et parce que je doutais de son talent à lui conférer le moindre relief. La perspective de regarder une Judith Godrèche, ou une Virginie Ledoyen, pendant près deux heures me refroidissait. J’ai failli aller voir son <i>Sade</i>. Le Divin Marquis est un écrivain que je lus très tôt. Sa <i>Philosophie dans le boudoir </i>me divertissait des pensums politiques de Rousseau. Le dépravé violent m’était moins sympathique, mais les lettres d’Anne-Prospère de Launais, sa jeune belle-sœur, qui eut pour lui un amour total, furent pour moi une émouvante défense de l’homme — ainsi, bien sûr, que les beaux textes d’Annie Lebrun. Mais que Jacquot eût choisi Daniel Auteuil pour incarner Sade, me fit renoncer à aller voir son film. Le rôle eût dû revenir à Gérard Depardieu. Les témoins qui ont décrit Sade lorsqu’il était emprisonné à Picpus — période durant laquelle se passe l’histoire — parlent de son embonpoint, de sa faconde, de sa franchise à la fois paillarde et ironique. En passant devant la grotte de la Chambre d’amour, l’idée m’est venue de rattraper un peu le temps perdu. Le procès que les braves gens font à Jacquot pour une histoire qui ne les regarde en rien, suscite en moi une curiosité pour son <i>Sade</i> et son <i>Adolphe</i>. Aussi, dois-je me dépêcher de trouver les DVD avant que sa filmographie soit censurée. <o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-59951936265273700902024-02-10T10:29:00.006+01:002024-02-10T22:21:43.488+01:00Je l'ai peut-être échappé belle... <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaGAdXXZa6QisDbYBZvWSuloOzuF3Lt9dlBANY-HYnYWeSLUDsDZteYX8jLBsb1DYSpZtead_CUArO5BCG_fkkgl8gXJxU4tB3yxFXA-FMyyYXrddv_z02d81eGFzqh1hfhDbDY76-935fnByN-IKqJ8_GgrroRL62nxoSSc5hc93F0Ggpd8Zl5kig/s3153/20240209_120911.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2198" data-original-width="3153" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaGAdXXZa6QisDbYBZvWSuloOzuF3Lt9dlBANY-HYnYWeSLUDsDZteYX8jLBsb1DYSpZtead_CUArO5BCG_fkkgl8gXJxU4tB3yxFXA-FMyyYXrddv_z02d81eGFzqh1hfhDbDY76-935fnByN-IKqJ8_GgrroRL62nxoSSc5hc93F0Ggpd8Zl5kig/s320/20240209_120911.jpeg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">En traînant à la petite Chambre d'amour, je pensais à Robert Badinter qui était parvenu à faire voter l'abolition de la peine capitale, comme on dit, sous la présidence de François Mitterand. Le combat n'était pas facile. Les Français, qui sont des braves gens, aimaient qu'on coupât en deux les méchants. C'est sans doute toujours le cas, me suis-je dit, car il n'y a pas de raison que les Français ne soient plus aussi épris de droiture. Ils doivent regretter la guillotine. D'autant qu'on pourrait y envoyer à présent de nouveaux criminels comme les caresseurs de fesses, les voleurs de baisers, et les enfants de migrants ensauvagés. En me dirigeant vers le Surf club, je me suis rappelé que, pendant la Guerre d'Algérie, le pouvoir avait prononcé plus de deux cents condamnations à mort d'Algériens suspectés d'être des militants du FLN — sans le moindre procès — et que, sur le nombre d'exécutions, Mitterand, le temps qu'il était Garde des Sceaux (1956—1957), en avait approuvé et autorisé 45. Alors me sont revenus ces mots de Robert Badinter à propos de Mitterand:«Il n’a pas été un militant de l’abolition, c’est sûr. Je ne me souviens pas d’avoir eu la moindre discussion philosophique ou morale avec lui à ce sujet.» (<i>L’Abolition</i>, éd. Fayard, 2001). Et, rebroussant chemin, car il commençait à pleuvoir, je me suis aussi rappelé mon soulagement quand la suppression de la peine de mort fut votée. Comme beaucoup, j'y vis mon intérêt.<o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-62425206492610873452024-02-06T07:07:00.000+01:002024-02-06T07:07:10.899+01:00Patrick Mosconi expose au Select<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr1YJLN8TYF42kVgASGSNUnhd9IkLWvfyqoM9Vqms1jiAhHCr3wfoIzBOISpz5-q9x8MOExZKs9TSRyCRPR8LzZi_PXqG42w_jFLbOC61aOSNdlo2T5JBGzM0IqC2IsToc2_YEXOrm95MCGVk-ScMO6yge-lqNS4BjHZ-dEsj22LEQvKpe8ZudMbtg/s1654/425713565_3402837859862956_3474311457511834697_n.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1654" data-original-width="1170" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr1YJLN8TYF42kVgASGSNUnhd9IkLWvfyqoM9Vqms1jiAhHCr3wfoIzBOISpz5-q9x8MOExZKs9TSRyCRPR8LzZi_PXqG42w_jFLbOC61aOSNdlo2T5JBGzM0IqC2IsToc2_YEXOrm95MCGVk-ScMO6yge-lqNS4BjHZ-dEsj22LEQvKpe8ZudMbtg/w283-h400/425713565_3402837859862956_3474311457511834697_n.jpeg" width="283" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">Patrick Mosconi porte en lui un monde d'ombres lumineuses, colorées, éclatantes. Il les transpose sur la toile. Le regard est captivé, charmé. Effrayé, aussi. Car ces formes semblent traduire des tourments, des obsessions, des ruminations. Mosconi lâche la bride à ses démons intimes et ils ont de la gueule!<o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-43283363895087161172024-02-03T19:13:00.003+01:002024-02-03T19:13:54.131+01:00Rue Kierkegaard <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxGmfaRo5wWLLig0KQ19abEjhJEHwbcwF51Ed0aFbi6Uk6oabsN2KAxYj3M2JKxsWR6OOzVCB7td00wVDs6mkJXEZbX0f2WZzX0GudlLKf2TZmuokS91sak8aipv_pfaETM81IB9fzQhZJML7_D0WRa5k9l4GmdnZd8bTIu-g7a4I7HFcF1IXVAknu/s1918/425566018_682569147424781_5122809208200318672_n.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1918" data-original-width="1080" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxGmfaRo5wWLLig0KQ19abEjhJEHwbcwF51Ed0aFbi6Uk6oabsN2KAxYj3M2JKxsWR6OOzVCB7td00wVDs6mkJXEZbX0f2WZzX0GudlLKf2TZmuokS91sak8aipv_pfaETM81IB9fzQhZJML7_D0WRa5k9l4GmdnZd8bTIu-g7a4I7HFcF1IXVAknu/s320/425566018_682569147424781_5122809208200318672_n.jpeg" width="180" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">En traînant au lit, ce matin, je relis le <i>Kierkegaard </i>de Georges Gusdorf paru jadis chez Seghers. Gusdorf note que le philosophe danois est inconnu dans son pays. En voyage à Copenhague, il veut se rendre rue Kierkegaard. Il demande la direction à un passant. Le type réfléchit un moment et lui répond. «Ah! Vous voulez dire la rue qui mène au cimetière!»<o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-20550653952527782402024-02-02T14:30:00.001+01:002024-02-02T22:18:45.260+01:00Damner la terre <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcLEgzBcNO2ChoPypCYQGcVfeGwnSMT5cGmggrk8RtKBB_uapyae23LLRBB8rSKf0f2eaOtS9KS5PIGk3kOTQJEK4DtKCaGKivKeRvTtfXiue7pMlDiB6IvFMeHJXa_9UOLszDQ64QAsyhDXER-3GYv74euW_9PH0i3k9CWEcONaExX6_X18djV-BV/s885/image.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="885" height="181" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcLEgzBcNO2ChoPypCYQGcVfeGwnSMT5cGmggrk8RtKBB_uapyae23LLRBB8rSKf0f2eaOtS9KS5PIGk3kOTQJEK4DtKCaGKivKeRvTtfXiue7pMlDiB6IvFMeHJXa_9UOLszDQ64QAsyhDXER-3GYv74euW_9PH0i3k9CWEcONaExX6_X18djV-BV/s320/image.png" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">«Nos agriculteurs», comme disent politiciens et éditorialistes... En tant que Français, je suis fier de mes agriculteurs qui vont pouvoir augmenter les doses de pesticides aspergés sur les céréales, les fruits et les légumes, prélever davantage d'eau pour les arroser, ajouter des antibiotiques à la nourriture des bestiaux et des volailles. Ils vont définitivement supprimer la jachère, inutile repos de la terre qui n'attend que d'être surexploitée, transformer enfin les paysages en aires de monocultures intensives, engraisser les sols au moyen d'une chimie industrielle. Nos agriculteurs, par bonheur, ne sont plus les «jardiniers de la campagne», autrement dit des ploucs, mais des paysans progressistes.<o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-22155400893731335492024-01-29T10:05:00.001+01:002024-01-29T10:09:06.413+01:00Fin de la philosophie, philosophie de la fin<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4dwRFnoSvQ8_EuEITm_VstdNxxhLcftD4TgiXJ3z_kEB3I6T-A_WukteBY4gx3nPbU7MDGNxWlZTUWhLrwKd-PGfEeXdYHpvLx_faDCx13LKSL1qi7VfEsxEVbRCIprx6Hlu-_-d_6LDCu3UBEgOz1v8QVFuYishOW8rtYS2kKmwsJQ2890xVWo01/s498/the-end-end-2.gif.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="364" data-original-width="498" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4dwRFnoSvQ8_EuEITm_VstdNxxhLcftD4TgiXJ3z_kEB3I6T-A_WukteBY4gx3nPbU7MDGNxWlZTUWhLrwKd-PGfEeXdYHpvLx_faDCx13LKSL1qi7VfEsxEVbRCIprx6Hlu-_-d_6LDCu3UBEgOz1v8QVFuYishOW8rtYS2kKmwsJQ2890xVWo01/s320/the-end-end-2.gif.webp" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">Samedi, ma conférence bimestrielle était consacrée à la question des relations que la philosophie, les sciences et la religion, entretiennent entre elles. Devant un auditoire nombreux et attentif, j'ai développé l'idée que, dans la société du négoce, la figure de l'ingénieur avait effacé celle du philosophe et celle du prêtre. Pour le grand public, la philosophie s'apparente désormais à la psychologie, la religion à une morale écartelée entre tradition et modernité. Seules les sciences, par le truchement de vulgarisateurs, intéressent les esprits, un peu pour elles-mêmes, mais, surtout, pour les innovations technologiques qui en procèdent et vite mises sur le marché. Auguste Comte avait vu juste, ai-je dit. De l'«âge religieux» antique et médiéval, nous sommes passés à l'ère du calcul technoscientifique, en passant par l' «âge métaphysique» durant lequel la rationalité s'émancipait de la croyance. Tel est le progrès, ai-je poursuivi, à savoir la décomposition d'une ancienne forme de pensée, la philosophie, pensée purement interprétative, contemplative, méditative, aucunement tournée vers la «maîtrise et la possession de la nature» et moins encore désireuse de dominer les consciences — comme ce fut le dessein des cultes institués. Si ces derniers survivent, ai-je avancé, c'est parce qu'ils procurent encore le petit frisson du sacré dans le monde de la marchandise fétichisée. «Examinons le caddy culturel du consommateur», ai-je proposé, «on y trouve toutes sortes de spiritualités exotiques, de sagesses chimériques, de connaissances au rabais.» Maltraités, les gens en appellent à un utopique épanouissement personnel. Éprouvant l’absurdité de leur vie, les voilà vainement en quête de sens. Perdus dans un univers indifférent à leur présence, ils supplient les savants de leur prouver le contraire. Mais ils n’ont que leur smartphone pour leur tenir compagnie. Dieu n’est pas connecté. Ils n’entendent que l’écho de leur désarroi dans le vide de l’éther. «Est-ce là ma seule philosophie ? », ai-je dit. «Heureusement, oui !», ai-je répondu. Il était presque midi et demi. J’ai vu que cette causerie avait ouvert l’appétit des auditeurs. Nous nous sommes quittés bons amis. </span><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;"><o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-32274074766308290752024-01-10T08:30:00.000+01:002024-01-10T08:30:29.183+01:00L'emploi des têtes<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbYuUe7n8vSBfMuvmgNL1tbD9zRfyC0dC_SBWOEy_CWlb72AMSdI_Uil3tDFt8t5-JOwFMxYarzYV-FZVvUefArwYQMnzZzQkB-6pQgtHZN97NFtfhty9RE0szocQriD4SBXcCs_NRpZpSeP4e4xmHChxZEHA4BQyaR50SoDqbQzBiyxCbSpXe-xj4/s515/remaniement-elisabeth-borne-a-remis-la-demission-du-gouvernement-emmanuel-macron-l-a-acceptee.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="502" data-original-width="515" height="312" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbYuUe7n8vSBfMuvmgNL1tbD9zRfyC0dC_SBWOEy_CWlb72AMSdI_Uil3tDFt8t5-JOwFMxYarzYV-FZVvUefArwYQMnzZzQkB-6pQgtHZN97NFtfhty9RE0szocQriD4SBXcCs_NRpZpSeP4e4xmHChxZEHA4BQyaR50SoDqbQzBiyxCbSpXe-xj4/s320/remaniement-elisabeth-borne-a-remis-la-demission-du-gouvernement-emmanuel-macron-l-a-acceptee.jpeg" width="320" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5HiShnF-p-OwIx71zQpOH8xs78xqn5OCERQ-KJK91Xfk6jtpARn0QzvBq_TfHXIc0OpUTsIIqhwEkNuQ6oYuLR9MHo0mXDepegb_l2uxP29aW0K19BrPWaHLMnDQjaWEqcCtxCuFLQKKNyMHK1l15lnOJNakQxniTqEfse1OMgFaLv3Y-QpYw1uED/s2000/1643347-gabriel-attal-le-12-decembre-2023.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2000" data-original-width="2000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5HiShnF-p-OwIx71zQpOH8xs78xqn5OCERQ-KJK91Xfk6jtpARn0QzvBq_TfHXIc0OpUTsIIqhwEkNuQ6oYuLR9MHo0mXDepegb_l2uxP29aW0K19BrPWaHLMnDQjaWEqcCtxCuFLQKKNyMHK1l15lnOJNakQxniTqEfse1OMgFaLv3Y-QpYw1uED/s320/1643347-gabriel-attal-le-12-decembre-2023.jpeg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: courier; font-size: large;">Après la surveillante générale, le fayot de la classe. </span></div></div><br /><br /> <p></p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-8029201820645879232024-01-06T05:48:00.000+01:002024-01-06T05:48:53.832+01:00Juste la ligne<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg2UV3HKmy0YVCsBRwmp8yNOcOVy6xgBNK0b6MOFELWnYuuySISQ9fL7uy3ogUZyuSOmV0sNtIKZNA0NX0mrqSgIhGwiAPfXlyrTUIVUqA94Rg2WjOrOV_4g3iGbT6Kcf7ud3o6Wrb_pMpjfn4KQiGw7ugqX7OtQAYFE1XgCN_GFICf5LoJ7pLm6TN/s5712/IMG_0644.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4284" data-original-width="5712" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg2UV3HKmy0YVCsBRwmp8yNOcOVy6xgBNK0b6MOFELWnYuuySISQ9fL7uy3ogUZyuSOmV0sNtIKZNA0NX0mrqSgIhGwiAPfXlyrTUIVUqA94Rg2WjOrOV_4g3iGbT6Kcf7ud3o6Wrb_pMpjfn4KQiGw7ugqX7OtQAYFE1XgCN_GFICf5LoJ7pLm6TN/s320/IMG_0644.jpeg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">En traînant sur la promenade des plages, je croisais des «joggeurs» et des «joggeuses», comme on dit, d’autres me dépassaient et, bien vite, s’éloignaient. Je me demandais si ces gens étaient aussi dynamiques le reste du temps, dans leur travail, leurs relations sociales, amoureuses, que sais-je. Ils cherchent là le souffle qu’il faut pour continuer à exister, me suis-je dit. Si je n’avais pas conservé le poids de mes vingt ans, si j’avais de la bedaine, si je souffrais d'un affront de l'âge, peut-être me mettrais-je à trotter en bord de mer. Ce qui m’a poussé à l'exercice physique est le souci de la ligne. Un homme qui porte des gilets de velours et des blazers cintrés ne peut se permettre le moindre embonpoint. Un ventre plat, une jugeote aiguisée, voilà toute mon éthique. Traîner est un sport de bas niveau fait pour moi.<o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-51042168708410496962024-01-03T09:29:00.001+01:002024-01-03T09:30:17.085+01:00De la minablerie bien pensante<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2-S4MWLtzlePjQV2pj9QwucTu30SnP8VGB0fdL5ODwYA63I6P72vBPGlu3y9_b9f0Zrn1B71UkNlZIaeAPDHXU_YDAgwtnu0NoBneoxae8Af2WJIaRNaJKY8BCaReHRhRg4ZjXHqceYlA27gR2HhxEH-SY9MB9oEiwkXcyujOeFbgZXZbJSSF4C6w/s1265/410996777_656344890047207_3298717749032670664_n.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1265" data-original-width="1000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2-S4MWLtzlePjQV2pj9QwucTu30SnP8VGB0fdL5ODwYA63I6P72vBPGlu3y9_b9f0Zrn1B71UkNlZIaeAPDHXU_YDAgwtnu0NoBneoxae8Af2WJIaRNaJKY8BCaReHRhRg4ZjXHqceYlA27gR2HhxEH-SY9MB9oEiwkXcyujOeFbgZXZbJSSF4C6w/s320/410996777_656344890047207_3298717749032670664_n.jpeg" width="253" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">Effacer les films dans lesquels joue Depardieu... La moraline, hormone de la censure. <o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-82995070265337724802023-12-29T18:03:00.002+01:002023-12-29T18:03:31.457+01:00La prudence l'exige<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoO0PNtEJSelKTCjBwPVb3qNwygiMIvqnfl3uw6ac-WF0gxE8_nsIg3IO3ZmZCH0GTQBAbyuFhm2KE6A6Zrj8CMe4hshAxCUa-WfnpqrRnEp-xu2je8JN2TR5CAY38HzYfb22y0UGNGb-My1B5NpaZCzx3QsLBk_IEXdHoL8SpiQMH9rvvq2yQsVm3/s720/FB_IMG_1663302256460.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="523" data-original-width="720" height="291" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoO0PNtEJSelKTCjBwPVb3qNwygiMIvqnfl3uw6ac-WF0gxE8_nsIg3IO3ZmZCH0GTQBAbyuFhm2KE6A6Zrj8CMe4hshAxCUa-WfnpqrRnEp-xu2je8JN2TR5CAY38HzYfb22y0UGNGb-My1B5NpaZCzx3QsLBk_IEXdHoL8SpiQMH9rvvq2yQsVm3/w400-h291/FB_IMG_1663302256460.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-79578601300479804332023-12-17T07:42:00.002+01:002023-12-17T07:42:55.080+01:00Schiffter en Hispanie, bientôt<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwZ9vlbW8F7AlQ3nRbWEZbFsVKE1Xaq44c2WCosXkWRJVk72f5Wfw_mr5qY95WWQVyBFjwcXgmj8KW97L-48OvnhSIioDm87wTOQf_1dHxDRY9N1QBixNObTc4qe3b0UT0cyvD8-rfIJ2_048_70bQRFIuigntzAb2T9pa796b-TmKswcFGJ6BxW-d/s2598/PORTADA_Contra%20el%20pueblo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2598" data-original-width="1782" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwZ9vlbW8F7AlQ3nRbWEZbFsVKE1Xaq44c2WCosXkWRJVk72f5Wfw_mr5qY95WWQVyBFjwcXgmj8KW97L-48OvnhSIioDm87wTOQf_1dHxDRY9N1QBixNObTc4qe3b0UT0cyvD8-rfIJ2_048_70bQRFIuigntzAb2T9pa796b-TmKswcFGJ6BxW-d/w275-h400/PORTADA_Contra%20el%20pueblo.jpg" width="275" /></a></div><br /> <p></p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-54139311151448978462023-12-13T20:22:00.001+01:002023-12-13T20:22:34.935+01:00Les effectifs <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLbn-zYyYSM1WJpP89glTUsLuq88xmRJbgUPuV2vzmiGeZkPMpQ4DTPBQT1E1rMtWvQwX7ZTeHsRp1lBHie0lR8gUCm6ZpOnXsKItbse3eX2xvy9d-0hJWv25snAXGGHjiTHK62Aq2O1yNvqn6giAH62JYjUXpOaH3MgRQ6jJ5JK5IzIrssVlmFQ_i/s1572/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-12-13%20a%CC%80%2012.18.10.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1572" data-original-width="1133" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLbn-zYyYSM1WJpP89glTUsLuq88xmRJbgUPuV2vzmiGeZkPMpQ4DTPBQT1E1rMtWvQwX7ZTeHsRp1lBHie0lR8gUCm6ZpOnXsKItbse3eX2xvy9d-0hJWv25snAXGGHjiTHK62Aq2O1yNvqn6giAH62JYjUXpOaH3MgRQ6jJ5JK5IzIrssVlmFQ_i/w290-h400/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-12-13%20a%CC%80%2012.18.10.jpeg" width="290" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: courier;">clic sur l'image</span></div><br /> <p></p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-70224803816259074172023-12-06T19:11:00.001+01:002023-12-06T19:11:50.025+01:00Fun memory<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-9s1B41oZ689sCkA9c4Rh7RaTufH2JhVUf09I_VvLqTdC7t_mh3OgOOsu5NndlX3kZ-rW18u69UXUjEDe5d6HHAlvGuwmCFEu-CsqjWDHOtxgpv-DtVunzokGCWC7offFkzRI6eauSblajY63ujs1dtFIBjyBHr7lZ1L7rQokHsT-QHbzAdv6purx/s999/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-12-06%20a%CC%80%2018.55.02.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="606" data-original-width="999" height="194" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-9s1B41oZ689sCkA9c4Rh7RaTufH2JhVUf09I_VvLqTdC7t_mh3OgOOsu5NndlX3kZ-rW18u69UXUjEDe5d6HHAlvGuwmCFEu-CsqjWDHOtxgpv-DtVunzokGCWC7offFkzRI6eauSblajY63ujs1dtFIBjyBHr7lZ1L7rQokHsT-QHbzAdv6purx/s320/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-12-06%20a%CC%80%2018.55.02.jpeg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">Quand j'étudiais la philosophie à l'université, nombre de condisciples s'entichaient de Deleuze, de Baudrillard, de Derrida, de Barthes, de Foucault, de Lyotard. Je vous jure que je n'invente rien!<o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-536502101781509042023-11-27T07:10:00.001+01:002023-11-27T07:10:44.155+01:00Prolégomènes à toute métaphysique future<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEtfTtfrz56RmVHapjue4lnGTQ-YybI-fDc-AS2MfDGWSn3TKICXSDEJSNtq8qwxKDwltc89uyRahx0mV528gJ2nzbalFfPzWjDOkQSLID506qdq_YecoKaSDd6N-8vd5IVgR0yDAFSh2cPX6lhVKqrAMUozYVkaEjYgAm5KxK3wLIA9U8OH0j7jRH/s820/402581934_640455901636106_6244439762807978773_n.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="516" data-original-width="820" height="201" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEtfTtfrz56RmVHapjue4lnGTQ-YybI-fDc-AS2MfDGWSn3TKICXSDEJSNtq8qwxKDwltc89uyRahx0mV528gJ2nzbalFfPzWjDOkQSLID506qdq_YecoKaSDd6N-8vd5IVgR0yDAFSh2cPX6lhVKqrAMUozYVkaEjYgAm5KxK3wLIA9U8OH0j7jRH/s320/402581934_640455901636106_6244439762807978773_n.jpeg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">En une, ce mois-ci, <i>Philosophie Magazine</i> pose cette question. Je croyais pourtant y avoir répondu. La vie n'a pas un sens, mais deux. On y entre la tête la première et on en sort les pieds devant.<o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p><br /> </p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-74932942291195926992023-11-24T18:25:00.001+01:002023-11-24T18:35:31.461+01:00En traînant, comme souvent...<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcte5CZp3f6l8VK0hFAZN_DjaPI8j-P-gPibXdV5kLiA4ZPuzyWNkutDB9Z8ZYRqeEz9HY4vYhr7iX_UiB-TRDCFTBz72ytXKdvGUY3UPu_SgyK6cVd6EtZBEoD-sW8NUFbpsKWhvV9AX2lHa_4c-lErtouA0bTi8c4WR08v0D-ifYCA-Ltl4Fjy_m/s2048/405883822_642879484727081_3937779231010500682_n.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1153" data-original-width="2048" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcte5CZp3f6l8VK0hFAZN_DjaPI8j-P-gPibXdV5kLiA4ZPuzyWNkutDB9Z8ZYRqeEz9HY4vYhr7iX_UiB-TRDCFTBz72ytXKdvGUY3UPu_SgyK6cVd6EtZBEoD-sW8NUFbpsKWhvV9AX2lHa_4c-lErtouA0bTi8c4WR08v0D-ifYCA-Ltl4Fjy_m/s320/405883822_642879484727081_3937779231010500682_n.jpeg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">En traînant dans le secteur du phare, je me demandais pourquoi tant de gens s'emballaient à l'idée d'aller voir le <i>Napoléon</i> de Ridley Scott. À mes yeux, ce cinéaste n'a réussi qu'un film, <i>Thelma et Louise</i>. Magnifique tragédie de la liberté. Roadmovie nihiliste. Deux héroïnes sublimes. Les autres réalisations de Scott m'ont laissé indifférent. La perspective d'assister aux tribulations de Bonaparte interprété par le bedonnant Joaquin Phoenix - et parlant la langue de Horatio Nelson! - serait pour moi une épreuve. Et puis, surtout, Chateaubriand et Madame de Staël m'ont convaincu de ne point estimer ce personnage. Un traîneur dans mon genre n'a que faire d'un type agité par des rêves de conquérant. À bas l'empereur! Gloire aux rois fainéants! <o:p></o:p></span></p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5855636418767322111.post-68577303866182647392023-11-16T12:11:00.000+01:002023-11-16T12:11:00.071+01:00Les fils d'Israël, jouets du Diable <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4-sesjNHgyoMwUtx8lLIecCxBZxivXJ9dp_35ooPFP2WR1nEyeRNcC14zXIeM80GkxiGBkw4s2QtnP76W4LHcGFD9xQooQ79L2FPFOh_qDfhiDBWb2IxjjjVhRgg4twLzR83Re0c27lL2Ir2ILjXXQrbvt_PGpGdng2o5l_PdWXVNwswqLuSEQyXm/s3628/20231116_104949.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3628" data-original-width="2257" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4-sesjNHgyoMwUtx8lLIecCxBZxivXJ9dp_35ooPFP2WR1nEyeRNcC14zXIeM80GkxiGBkw4s2QtnP76W4LHcGFD9xQooQ79L2FPFOh_qDfhiDBWb2IxjjjVhRgg4twLzR83Re0c27lL2Ir2ILjXXQrbvt_PGpGdng2o5l_PdWXVNwswqLuSEQyXm/w250-h400/20231116_104949.jpeg" width="250" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 40px; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">Dans la bibliothèque de l'honnête homme, on trouve <i>Le Livre des ruses</i>. C'est la réjouissante compilation de textes arabes médiévaux, établie par René Khawam, qui relatent les coups tordus que des princes font à leurs ennemis ou à leurs sujets, mais aussi les arnaques, les forfaitures et autres duperies, que se réservent les simples particuliers. Mètis était la divinité grecque qui inspirait à Ulysse ses stratagèmes. On pense que Poros, l'Astuce — le <i>daimon </i>dont parle Platon dans</span><span style="font-family: "Cambria Math", serif; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;"> </span><i><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">Le Banquet </span></i><span style="font-family: "Courier New"; font-size: 14pt; line-height: 46.666664px;">—, est son fils. Satan, lui, est le dieu sémite qui aime à saboter les desseins du Très-Haut et à séduire ses créatures. À ce sujet, parmi les chapitres les plus amusants et, sans doute, parmi les plus édifiants, on lira «L'égarement des Chrétiens»(p.p. 124-125). Je résume. Jésus tente de faire croire à une petite foule qu'il est le fils de Dieu et qu'il apporte la concorde entre les hommes. Le Diable et ses complices ont pris place parmi les gens. Tandis que le premier feint l'enthousiasme, les seconds, se faisant passer pour de bons fils d'Israël, crient à l'hérésie. S'ensuit une engueulade générale. Et Whab Ibn Mounabbih, le narrateur, de conclure que, dès lors, «les gens se divisèrent en trois sectes, chacune croyant quelque chose qui différait de ce que croyaient les autres.»<o:p></o:p></span></p>Frédéric Schiffterhttp://www.blogger.com/profile/10157975575254537808noreply@blogger.com0